Cadieux’s Lament

By this boulder near Calumet Falls
I languish alone as Death calls.
Dear Echos, but you hear my sigh
on this last portage I ply.

Frail birds, your sweet melodies
are music at my obsequies.
Had I wings like yours I would fly,
not in my grave putrefy. 

Alone through the woods I’d hurried.
For the fate of my friends I’d worried.
Had they drowned in the chute?
Did the Iroquois catch them on route?

One day coming back from a jaunt, 
I saw smoke coming up from my haunt.
My first thought: something’s amock.
Once again the Iroquois’ve struck.

In an instant I hit the dirt
and crept through the bushes alert.
But the faces I spied at my hearth
were French. Joy flooded my heart.

[….]

Now I expire alone. My knees quake,
my voice falters. My friends break 
camp, while that great Voyageur,
Death, stays on for my massacre.

A wolf sneaks up to my home.
The jerky he scents is my own.
Scat from here, beast, away by God,
else your hide feel the blast of a wad.

A raven comes to perch on my eaves.
He preys on whatever grieves.
Carnivore, I cry, though I lie supine,
there is much better meat than mine.

In the swampy woods he made his redoubt
there lies at least one Iroquois scout
with much more succulent flesh and bone.
My stinking cadaver, pray leave it alone.

Nightingale, fly to my loyal mate.
Let her break to the children my fate.
They have my love. I’ve kept my faith.
Forget poor Jean, this wraith.

So now as I give up the ghost
I count on the Saviour uttermost.
O Holy Virgin, I implore your charms.
Allow that I die in Your arms.

After La complaint de Cadieux (anon.)

Petit Rocher de la Haute Montagne,
Je viens finir ici cette campagne!
Ah! doux échos, entendez mes soupirs,
En languissant je vais bientôt mourir. 

Peits oiseaux, vos douces harmonies
Quand vous chantez, me rattach’ à la vie :
Ah! si j’avais des ailes comme vous,
Je s’rais heureux avant qu’il ne fut deux jours!

Seul en ces bois, que j’ai eu de soucis,
Pensant toujours à mes si chers amis.
Je demandais : Hélas! sont-ils noyés ?
Les Iroquois les auraient-ils tués ?

Un de ces jours que, m’état éloigné,
En revenant je vis une fumée.
Je me suis dit : Ah! Grand Dieu qu’est ceci ?
Les Iroquois m’ont-il pris mon logis ?

Je me suis mis un peu à l’ambassade,
Afin de voir si c’était embuscade.
Alors je vis trois visages français,
M’ont mis le coeur d’une trop grande joie !

[….]


Mes genoux plient, ma faible voix s’arrête.
Je tombe … Hélas, à partir qu’il s’apprêtent :
Je reste seul … Pas un qui me console,
Quand la mort vient par un si grand désole !

Un loup hurlant vient près de ma cabane
Voir si mon feu n’avait plus de boucane.
Je lui ai dit : Retire-toi d’ici,
Car, par ma foi, je perc’rai ton habit !

Un noir corbeau, volant à l’aventure,
Vient de percher tout près de ma toiture.
Je lui ai dit : Mangeur de chair humaine,
Va-t’en chercher autre viande que mienne.

Va-t’en là bas, dans ces bois et marais,
Tu trouveras plusieurs corps iroquois.
Tu trouveras des chair, aussi des os.
Va-t’en plus loin, laisse-moi en repos !

Rossignolet, va dire à ma maîtresse,
À mes enfants qu’un adieu je leur laisse,
Que j’ai garde mon amour et ma foi,
Et désormais faut renoncer à moi !

C’et donc ici que le mond’ m’abandonne
Mais j’ai secours en vous Sauveur des hommes !
Très Sainte Vierge, ah! m’abandonnez pas.
Permettez-moi d’mourir entre vos bras !

 

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